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Voir et écouter
Si pour avoir le calme il faut fermer la fenêtre et attendre pour
sortir,
que la seule possibilité sinon est de faire avec un bruit
envahissant,
avec de telles perturbations du paysage, on ne peut
connaître à CILAOS qu'un tourisme bradé, "bas de
gamme",
plus bruyant que tout ce vacarme et attirant des gens peu
exigeants.
Du coup on est dans un pays où la
randonné est accompagnée d'un metting aérien, où l'on se prélasse
devant la piscine de l'hôtel dans un bruit d'éroport. Où on se distrait
avec l'animation
commerciale de rue et des attractions de "foire"... comme
dans un lieu relativement banal, comme pour couvrir le bruit d'une zone
industrielle en banlieue, alors qu'on est entouré d'un écrin de
Nature "haut lieu de la biodiversité mondiale", "patrimoine mondial de
l'humanité", avec le Parc National pour préserver une partie de la
Réunion du bruit et du béton et comme le précise sa charte "Préserver
le ressenti de quiétude, dans
les cirques, pitons et remparts"....
Demandez vous QUI irait dans une île tropicale...
pour éviter le soleil!
Demandez vous QUI irait dans un haut lieu touristique pour y entendre le bruit d'une zone industrielle..
Dans une île qui a perdu beaucoup dans le béton, les requins, et un
litoral tout-voiture à l'urbanisation galopante, si on perd les hauts,
il n'y a plus grand chose de "qualité" à offrir, ici... c'est véritablement un préjudice, économique aussi!
Que CILAOS devienne une poubelle
acoustique,
c'est un peu tout de même de notre faute: car on a laissé cela se faire
en nous habituant à une progression insidieuse . C'était "de temps en
temps", puis de plus en plus, jusqu'à que cela soit TROP...
Par excès de gentillesse et tolérance et par une
bienveillance aveugle en regard des compagnies d'hélicos qui se sont
installées dans la séduction des services rendus (à Mafate surtout,
mais on confond Mafate et les autres cirques qui ont routes et
bagnoles), on leur pardonne tout par fascination pour l'aspect
merveilleux de l'hélicoptère, et le rêve latent de voler... on ne fait
pas la différence entre le "merveilleux" des débuts et "l'excès", sans
percevoir la "loi des grands nombres" qui explique que ce n'est pas
donné à tous à moins de créer des problèmes: par exemple il faudrait
faire subir aux zones survolée, avec des hélicos un par un à la suite,
2h de bruit par jour et pendant 20 ans, quasiment le temps d'une
génération, pour faire visiter l'île à ses 1 millions de personnes.
L'hélicoptère est certes merveilleux, il apporte d'immenses services mais son usage a fait l'objet d'abus...
Les nuisances sonores SONT AUSSI DES DÉCHETS, À GÉRER, D'URGENCE.
Le tourisme ne devrait pas provoquer ces "déchets"...
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