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essai du matériel d'évaluation des nuisances sonores.
Sur l'aboiement d'un chien.

Analyse de Fourrier (visualisation x=temps y=fréquence z=intensité)
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26 minutes de chienne aboyant la nuit, enregistré en continu (2h du mat, et ça durait depuis 2h)

On remarque ici que des bruits très discrets dans les sons graves signifiant des déplacements de personnes (véhicules) a un effet: la chienne se calme un peu. (à 7:20, à 14:00 et 15:00). Les voisins se lèvent à 19:00 (on voit des petites signatures acoustique un peu au dessus de 100Hz et la chienne se calme). Dans cette détresse de vie de chien, cette chienne se mettait à aboyer en continu des que c'était calme, privant justement les lieux de calme quand tout le reste était calme, donc la nuit surtout entre 0h et 3h du matin, et elle se taisait totalement (ce qui rendait quasi impossible un constat de la police ou de la gendarmerie): Elle crevait tout simplement d'ennui et quand rien la distrayait, elle hurlait....

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Détail d'un cycle de hurlement.
Le son le plus fort est vers 600Hz.
Quand la chienne est plus calme, ces cycles de 2 à 3mn sont suivie d'un calme avant que cela reccomence,
entre 25 et 45mn après, ce qui est suffisant pour pourrir l'ambiance d'une nuit


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détails de sacades sur 20 secondes.
2016-08-01-02h49.wav 25mn d'enregistrement  314.8Mo beau doccument, surprenant par la constance de ces aboiements!
message répété des heures chaque jours depuis plusieures années...

On ne peut pas se protéger d'une telle nuisance sonore: l'atténuation des meilleurs vitrages plus les volets laisse passer nettement le son qui reste audible sans effort d'attention, et même émergent (plus fort que) les bruit ambiant d'une vie calme à l'intérieur. De plus, et cela a été prouvé par les neuroscience, une partie du message acoustique est traité directement comme une alarme par une zone du cerveau commune à tous les mamnifères qui échappe à la conscience, comme pour des cris de bébé ou de douleur d'une personne humaine, ça communique une sensation directe de souffrance et d'urgence dans le but d'agir vite et totalement: pour ce faire cela change divers paramètres hormonaux pour pouvoir préparer l'action de retrait du danger. De tels messages, dans la nature n'existent que le temps d'une alarme et sont suivi d'une action rapide et le problème se règle très vite. Dans ce cas artificiel d'ennui, d'enfermement, de souffrance animale prolongée sans rien à faire, on a une stimulation d'urgence qui s'installe dans la durée et les effets s'accumulent et aucune action n'est posible autre que supporter et d'attendre. L'organisme n'est pas conçu pour cela, la seule issue possible est la somatisation et c'est un danger réel de santé  publique qui s'installe par la répétition d'une telle situation, et cela que l'on supporte ou pas..

C'est un problème largement sous estimé à la Réunion... où cette situation de chien qui hurle la nuit est répétée plusieurs fois par kilomètre carré de terrain habité!

Même réglage de référence pour mesurer le bruit des hélicoptères: Le bruit, quand cela marque en jaune le sonogramme,  est alors presque aussi fort en intensité que le plus bruyant des chiens à 30m!







texte écrit par Jean Thevenet,