index

"Signaler, alerter sur tout ce qui salit CILAOS, l'altère ou le dégrade petit à petit, porte atteinte 
à son environnement comme au respect et à la « qualité de vie » de ses habitants, 
de ses touristes venus se ressourcer et se recharger, 
de ses curistes venus se soigner et se reposer. "

TOURISME AÉRIEN = sacrifice de la tranquilité des lieux


Clin d'oeil


Jusqu'à un singne de changement, il est évoqué dans les Réunions entre associations et partie adverse (DGAC, préfets...) le travail en commun..
Mais LE PROBLÈME, jusqu'à nouvel ordre, c'est qu'il est juste enviseagé de travailler sur les trajectoires, et que le problème de tranches horaire est évacué.

Le temps passe et chaque période touristique est une violiation de la tranquilité dégradant les lieux, durablement, avec des impacts sociaux et la perte du sacré. Le tourisme aérien est une activité clivante: deux catégories de personnes doivent se battre ou se soumettre, en clair "si ça ne vous plait pas il faut partir" pour "que les touristes visitent les lieux comme ils l'entendent" (en avion, hélico ou ULM donc), ce qui est intolérable et a fait effectivement partir une catégorie de personnes: les touristes qui aiment le calme dans la nature (les vrais clients d'un Parc National), depuis 30 ans que c'est ainsi, c'est "installé".

Concernant les trajectoires, pour les cirques, la seule solution serait d'éviter de y entrer, alors que se sont précisément les cibles principales des vols touristiques.

Travailer sur les trajectoires, vu que la Réunion est trop petite, surpeuplée, ou contient des espaces non habités mais fréquentés pour échapper à l'urbanisation... serait simple mais ne sera jamais pensé ainsi. Ne voler qu'au dessus de l'océan, et éviter en priorité les cirques. N'y croyez pas!

La seule solution pour conserver le tourisme aérien significatif (plus que 7 survols / jour) est de grouper les aéronefs par escadrilles pour respecter un quotas de durée d'occupation des lieux par leur vacarme...




VOICI pourquoi c'est un problème pour CILAOS

Et ce pour à peu près 50 survols/jour en moyenne.

2022 Sur l'île 150 survols par jour, ordre de grandeur 100.000 mouvements par an dont 66.000 comptés (compté seulement les mouevements des 40 hélicos de tourisme sur aéroport et hélistation, non compté les mouvements sur terrains privés ou "sauvages", ni les mouvements des 130 ULM de l'île dont quelques dizaines sont aussi des usines à survol touristique)

- La position de l'aéroport de PIERREFONDS fait se concentrer spontanément les survols sur CILAOS destination proches et tentante depuis l'aéroport, alors la zone de l'île la plus impactée.

ATTENTION!!! CILAOS n'est pas un lieu où les aéronefs traversent juste le ciel par hasard en allant d'un point à un autre, c'est bien un lieu où ils vont tout exprès pour en plus y tourner en rond et repasser, concentrés: UNE CIBLE.

- IMPORTANT, un aéronef qui entre à CILAOS représente un bruit installé pour LONGTEMPS (10 à 20 fois plus de durée qu'un passage d'aéronef en plaine près d'un aéroport, 30 à 50 fois plus de durée que celle du passage d'un véhicule routier sur une route proche)..
 À Cilaos, nous sommes dans un espace entouré de remparts presque verticaux autour d'une arène centrale, ça résonne,
que l'aéronef se trouve loin ou près, haut ou pas haut, la durée de pollution sonore est 10 fois supérieure à celle d'un passage en plaine (plus de 3 minutes au lieu de 20")

- Le cirque de Cilaos possède un cadre qui correspond à une quête de contact avec la nature: les normes valables pour une zone seulement habitée ne suffisent pas à rendre acceptable une situation de bruit insidieusement installé toujours bien audible par contraste dans toute la nature environante.

-Pour considérer la gêne due à ce conflit d'usage dans les zones calmes de CILAOS, on est proche du contexte d'un bruit de voisinage perturbant la tranquilité d'un habitat, maison et jardin, lieu de repos mais partout où sont les gens en quête de calme avec des exigences proches de celle du code de la santé publique selon l'émergence spectrale: ce qui dérange est la présence d'un bruit envahissant dans la durée ou la répétition. Considérant que le son est audible sans effort d'attention et ressort très fortement par contraste, la limite de cumul est 3% du temps, ce qui nous donne 20mn/jour = 65 survols de 20" en plaine, mais seulement 7 à 8 survols audibles durant les 3 minutes de traversées du cirques.
Le code de la santé publique ne s'appliquant pas aux aéronefs, ceux là ne sont pas en illégalité, mais physiquement, ils répandent du bruit pour tous le monde, mais aussi dans tous les endroits les plus reculés. C'est même pire.
Ainsi, à CILAOS dans un cirque de montagne qui résonne, ON NE DEVRAIT PAS ACCEPTER UNE FRÉQUENCE HORAIRE DE MOINS DE 1 TOUTES LES 1H40 en moyenne

C'est pourquoi en BAS et à CILAOS les associations peuvent être en désacord sur ce point: En bas on peut accepter des intervalles réguliers entre aéronefs de l'ordre du quart d'heure, alors que Pour Cilaos il en faut 10 fois moins.


8 aéronefs par JOUR correspond au dixième de l'activité ordinaire.
Hors, non seulement il y en a 10 fois plus mais une partie ne se contentent pas de juste passer, il viennent pour admirer CILAOS, font des cercles, font carrément un aller + virage + retour, ce qui augmente l'intensité sonore et triple au moins la durée d'un survol. L'impact d'une seule prestation courte en hélicoptère ou ULM est du coup de l'ordre de grandeur de 30 survols d'aéronefs comparables passant seulement tout droit en plaine.

en BAS AUSSI la même détresse est vécue du fait d'un HARCÈLEMENT touristique sur des cibles: les aéronefs ne passent pas seulement, ils "insistent", font des boucles et des demi-tours au dessus des lagons et même si isolément un aéronef ne fait du bruit que 20" par passage le "harcellement" triple souvent la durée et ajouté des manoeuvres bruyantes dans les zones d'intérêts proche de Pierrefond, le lagon de ST Pierre et l'Étang Salé (parachutisme largué par hélico ou pilatus).


Ça ne vas pas...

- Nous avons une nuisance installée et un conflit d'usage des lieux visités entre les touristes (10% des touristes) qui y débarquent au moyen de pétoires volante et ceux, bien plus nombreux (90%), qui y vont pour apprécier la nature ou randonnée, la population vit dans un lieu dévalorisé dénaturé par le vacarme incessant des aéronefs.
- Si on respectait une dose juste en dessous de l'intolérable... tel qu'il est organisé, le trafic devrait alors être divisé par 10 et correspondre à 1% à peine du tourisme.
- Si on rend populaire le trafic aérien, que tous ou une grande partie des touristes le font, il faudrait encore 10 fois plus de trafic au point d'atteindre à CILAOS une moyenne 3 aéronefs à la fois dans le ciel en permanence, durant les 6 heures que durent le beau temps.

En forte fréquentation  l'ordre de grandeur de touristes survolant Cilaos est entre 100 et 200 par jour. Actuellement l'équivalent de 3 bus de touristes est dispatchés dans des pétoires volantes de 6 places ou moins polluant les lieux à raison de  5 à 10 survols  par heure bien de quoi sacrifier la matinée, et souvent en hiver la journée entière.

Les mesures concluaient à un ordre de grandeur de 1h à 3 heure de bruit cumulé étalé sur 5 à 8 heure de temps, entre 25% et 60% du temps de beau temps perturbé, avec une émergence spectrale généralement entre 25 et 40dB. À titre de comparaison, pour un bruit émergeant au quotidien dans le paysage de 11dB le code de la santé publique tolèrerait 20mn de cumul/jour soit 8 survols perdurant 3 minutes.

Il n'est évidemment pas possible de se ressourcer en sommant les périodes de calme comme on le ferait en montant une vidéo. Les moments de calmes qui ne durent pas sont perturbé quelques minutes après, ne sont pas la même chose qu'un calme qui laisse le temps de s'appaiser, qui laisser revenir le chant des oiseaux.
 
Un bruit qui revient à répétition pour occuper plus de 3% en durée du temps devient un bruit envahissant si il s'impose dans le paysage. Ce seuil de 8 survols par jour est représentatif du seuil à partir duquel ça devient gếnant.

SOLUTIONS DE RÉDUCTION DES NUISANCES PAR LE PILOTAGE (réduire l'intensité d'un facteur 10 et un peu la durée d'un facteur 2 à 3).

Les HÉLICOS font du bruit fort et relativement peu de temps (mais tout de même bien 3 minutes par traversée chacun): ils font systématiquement du bruit, mais il est fortement modulable. Un hélicoptère piloté entre 150 et 180km/h en ligne droite et n'amorçant pas une descente dans le cirque de Cilaos est près de 10 fois moins bruyant qu'un hélicoptère de type H125 à 260km/h ou H130 à 235km/h
Les hélicos font un max de bruit en descente et moins en montée: ils faudrait donc qu'ils commencent le survol par Cilaos et le finissent par le volcan, en perdant de l'altitude face à la mer. Or, le plus souvent, c'est par CILAOS qu'ils amorcent leur descente...

Les Avions sont équivalents aux hélicos, Cesna p172, Robin, PA28 aussi bruyants SI ils mettent de la puissance dans le moteur, qui est à échappement libre! l'hélice elle même fait du bruit selon puissance. Les avions pourraient enchainer le survol de 3 cirques en perdant de l'altitude (500 à 800m de perte d'altitude par cirque en entrant à plus de 3000m dans Salazie, puis Mafate, puis CILAOS, sans besoin de mettre le moteur en puissance, juste pour compenser le manque de finesse; techniquement ils peuvent passer discrètement dans le contexte d'un survol du volcan et des 3 cirques en revenant à Pierrefonds, sans inverse de celui des hélicos

Les ULM sont la catégorie d'engin la plus préoccupante: ils n'embarquent qu'une personne à la fois et une faible demande touristique suffit à les multiplier. Ils sont bruyants quand même, même si le bruit est moins puissant, il est souvent strident et interminable. ils auraient pour la plupart une FINESSE supérieure aux avions, pouvant alors appliquer la stratégie de perdre de l'altitude pour traverser les cirques discrètement.

L'autogire devrait être purement et simplement interdit: c'est pire en nuisance qu'un hélico pour faire moins de service qu'un ULM.

SOLUTIONS DE RÉDUCTION DES NUISANCES PAR L'ORGANISATION (rendre la nuisance évitable en ne sacrifiant qu'une plage horaire en début de matinée).

POUR TOLÉRER PLUS DE TRAFIC CUMULÉ LA SEULE SOLUTION DE TOLÉRANCE ÉTAIT DE SACRIFIER UNE PLAGE HORAIRE POUR GROUPER LES PASSAGES en appliaquant les stratégies ci dessus, POURVU QUE LES HORAIRES DE DÉBUT ET DE FIN SOIENT FIABLES et sous réserve que cette PLAGE HORAIRE soit facilement évitable pour disposer des lieux localement..Sous réserve aussi que l'intensité sonore ne soit pas délirante et continue, pas comme pour tout le monde comme si le voisin tondait sa pelouse 300 jours par an...

Le moins gênant  pour caser une activité aérienne dense,  est 7H à 9H du matin, gâchant le plus beau de la matinée, mais n'interrompant pas des activités extérieures quotidiennes démarées plus tard "après avoir attendu que ça passe", et ne survenant pas plus tard coupant cette activité déjà retardée par "le bal", permettant la "quiétude après le ballet d'hélico".

Plus tard, la nuisance est  aussi plus forte, impacte les randonneurs encore plus sensibles, car plus exposés quand plus enfoncés dans la nature, dans un contexte de bruit augmenté par les turbulences et de prise de tête déjà cumulée 2 à 3 heure durant le petit déjeuné si pas fermé-blockauss. Plus tard, cela impose plus encore de s'exposer si il faut sortir avant le mauvais temps ne serait ce que pour travailler dans la nature, faire une randonnée avant la pluie ou les nuages, le jardin, nettoyage forêt....

Cette tranche horaire est celle qui était spontanémement occupée pour des raisons de météo quand on ne faisait que des prestations longues (le survol des 3 cirques plus le volcan), à la différence près qu'on a pas de limites fixe et que de plus en plus ça commence avant, ça continu après, et parfois même reccomence vers midi d'où le conflit à partir de 2015 quand on a installé les prestations courtes qui ont ajouté de la pollution sonore autour de midi et reporté de plus en plus souvent des travaux non urgents (descendre les poubelles) sur l'après midi: la présence potentielle de bruit toute la journée et aléatoire a détruit la quiétude restante: on ne peut plus compter sur le calme des lieux même hors horaires.
L'éclipse de soleil du 1 septembre 2015 a été "pourrie" par des travaux pour l'eau, à Fleurs-Jaunes, qui auraient pu, AU MOINS être décalés d'une journée pour ne pas gâcher l'évènement du siècle... même ça!!!

IL N'Y A PAS DE SOLUTION... CAR "IL EST HORS DE QUESTION D'ÉVOQUER UNE RÉDUCTION D'ACTIVITÉ!"

C'est sur cette conclusion que s'était terminé le "dialogue" qui avait été amorcé en 2015 entre CILAOS MON AMOUR et les autorité.

Il reste encore la SOLUTION DE RÉDUCTION PAR LE CHOIX DES AÉRONEFS (réduire la nuisance en durée cumulée d'un facteur 10).

Si il fallait absolument ne pas réduire l'activité, une solution aurait du être appliqué des le début: adapter le matériel à la demande. Nous avions eu dans les années 1990 des "Dauphins" embarquant 9 touristes par hélico... Actuellement on a de plus en plus d'ULM et de mini-hélico qui font plus de nuisances pour satisfaire une demande équivalente, par "la pollution par le nombre".

Ce qui devrait fonctionner, serait le vol en formation groupé, 1 fois par heure passage d'un escadron de 3 ou 4 AW-189, soit 60 à 80 touristes par heure pour 5 minutes tout au plus de pollution sonore. Le cumul correspond au seuil de 20mn par jour ne serait pas dépassé, ça ne ferait pas du bruit trop souvent et trop longtemps, et même pas plus de bruit en intensité qu'un seul hélico de 2 à 6 places tout seul.

Les engins en formations font moins de bruit qu'un seul
- Par ce qu'ils ne sont pas à fond,
- Par ce qu'ils ne font pas les manoeuvre brusques généralisées des hélicoptères touristiques isolés.
- Et le temps de nuisance cumulée correspond à un seul passage pour plusieurs.

Cette solution mettrait le seuil de la limite de l'acceptable en nuisances à près 50.000 touristes/an faisant le survol environ.
C'est le seul moyen de faire massivement le survol de l'île, en gérant cela comme du trafic d'aviation de ligne, avec des gros engins soumis à des horaires et procédures de pilotage codifiées.

Évidemment, l'idée de mettre en place des "bétaillères" ne correspondent pas à l'idéal du survol de l'île quand ont veut le beurre, l'argent du beurre et la fermière et pour soi tout seul.
- Voler quand on veut et où on veut,
- Changer de trajectoire au moindre caprice,
- Avoir une prestation personalisé avec un aéronef et un pilote pour soi seul

Un taux de touristes de l'ordre de 0.1% (500 par an) provoque déjà un niveau de nuisance préjudiable aux lieux visités si ils choisissent des ULM, des R44, des PA28 ou des Cesna172, correspond à un aéronef pour soit seul, 1% (5000 par an) si ils choisissent des hélicoptères de type H125 et H130 correspondant à une famille ou petits groupes.



FAUTE DE GÉRER CE TOURISME AÉRIEN SELON LES SEUILS DE L'ACCEPTABLE... Voici le ressenti qu'on aura de La Réunion, LÀ ou les lieux étaient propres "et préservés", les lieux les plus touristiques et mytiques de l'île étant CILAOS, et LE VOLCAN aussi cibles principales des survols de loisir.



Un ressenti de saleté-sonore,  à l'image du constat du respect de la nature qu'on peut avoir des qu'on visite un peu les écarts... devenus poubelles...


C'est pourquoi il est urgent de prendre conscience que L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT.

On ne peut guerre concevoir un tourisme et des habitants respectueux de l'environnement, si les perles de l'île, les temples de nature et les lieux les plus purs de la Réunion sont souillés par la pollution sonore (même si on polluait sur le plan sonore sans rejetter un gramme de CO2!!!)

Ce tourisme motorisé, aussi mal géré devrait même carrément être interdit en tant que non nécéssaire en plus que "ivresse énergétique", 9 touristes sur 10 ne voient pas La Réunion du ciel, et la visitent très bien quand même!!!

Dans le "monde d'avant", la Réunion a déjà risqué d'être considérée comme "une destination nocive" du fait de l'énorme consommation d'énergie nécéssaire pour s'y rendre depuis l'autre bout de la planète.

 Si tourisme il y a avec cette nécéssité de transport rendant "La Réunion destination nocive" (effet de serre), ce n'est pas une raison pour en rajouter encore sur place, d'autant que la nuisance vécue et infligée localement n'est pas la pichenette supplémentaire au changement climatique mais bel et bien LE BRUIT qui dénature la perception des paysages de l'île pour tous les autres et met à mort l'aspiration à écouter la nature et à l'éco-tourisme local. La Réunion est du coup ravalée au rang de simple "Parc de loisirs, grandeur nature" (oui: ce fut carrément un slogan!!!).