Sauvons L'Après-Midi !


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PÉTITION

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Qui sommes nous?

PÉTITION rappel des points importants.

"Nous demandons que le Bruit des aéronefs non-urgents(loisir, tourisme, travaux planifiés) cesse à 10H00 pour laisser le temps d'accéder à la nature et profiter encore de l'après midi avant que le temps ne se gâte: 5 à 6 heures de paix sont un minimum dans ces lieux devenus poubelles touristiques sous le désordre en l'air, même si c'est pas une évidence quand on reste en ville et qu'on les entend de loin. Les survols isolés, même espacés rendent le calme précaire,nous mettent dans la crainte d'être à nouveau dérangé, d'où l'importance de limites horaires FIXÉES pour disposer des lieux une partie de la journée.."





-aéronefs non-urgents-
les transports de matériaux pour des travaux et des ravitaillements sont planifiables: hors urgence (urgences = canalisation qui pète, câble électrique tombé, os cassés et urgence vitale), on peut choisir les horaires au lieu de le faire n'importe quand... On aurait au moins pu laisser l'éclipse annulaire de soleil de 2016 se dérouler dans le calme au lieu de la pourrir pour transporter des tuyaux, ce n'était pas au jour près...

-cesse à 10H00-
C'est largement la moitié de la période de beau temps...
En général, à 10H00 le gros du trafic de loisir et de tourisme est passé
Au delà de 10H00, imposer le retour du calme est une atteinte mineure à l'activité mais rendrait tout de même possible de compter sur assez de temps devant soi, et évite les survols les plus sonores (la météo est de plus en plus turbulente quand on avance dans la journée)

-5 à 6 heures de paix sont un minimum-
L'accès à la nature prend du temps: marche d'approche, randonnée, mettre en route un chantier forestier ou agricole après un trajet, là où le vacarme des hélicos est 100 fois celui déjà gênant "au loin" parfois déjà constaté d'une ville.
En général, sauf en hiver, le temps se gâte à partir de 14 à 15H, on n'a donc pas autant de temps devant soi avec un début du calme à 10H00.
En hiver, l'ombre projetée arrive vite, parfois avant 16h00 et il fait froid. Si le calme des lieux est libéré, ça laisse entre 3 et 6 heures de temps, selon météo, par "beau temps" (le beau temps ici se tient le matin, et déborde plus ou moins sur l'après midi).

-lieux devenus poubelles touristiques sous le désordre en l'air, même si c'est pas une évidence quand on reste en ville et qu'on les entend de loin.-
Le bruit des aéronefs est non seulement plus fort dans la nature, par le simple fait que c'est plus près des trajectoires, mais aussi plus fort PAR CONTRASTE au faible bruit ambiant, et dans les lieux où le calme est attendu, voir même la raison de la visite, d'impact psychologique et social PLUS FORT.
Le bruit détruit le ressenti de sacré des lieux, le respect, encourage les comportements d'incivilité,  d'où l'expression "Cilaos devient la poubelle touristique des bas".

-Les survols isolés, même espacés rendent le calme précaire,nous mettent dans la crainte d'être à nouveau dérangé, d'où l'importance de limites horaires FIXÉES pour disposer des lieux une partie de la journée..-

Ce point est mal compris en raison de la durée de résonnance que tout survol installe ici: un survol d'aéronefs dans un cirque même "une fois" est un bruit qui dure "installé pour longtemps", pour plusieures centaines de secondes.

8 survols épars à Cilaos qui durent chacun 300 secondes sont l'équivalent d'une bonne centaine de passages qui durent 20 secondes hors espaces montagneux. Le moindre trafic sera toujours trop de cumul, alors, il faut une plage horaire pour s'en préserver, c'est un enjeu SANITAIRE pour qui a besoin de calme en extérieur pour se restaurer.

 Quand le "zinzin" s'est éloigné, l'ambiance de calme doit se réinstaller, ça ne revient pas de suite.
le temps de récupération provient de la stabilisation de la chimie des cellules, qu'elles soient nerveuses, neuronales ou musculaires après un stress est de quelques minutes au moins,  et socialement s'ajoute un temps de réponse par les comportements d'adapatation: si un hélico a tourné en rond et qu'on a monté le son des radios pour le couvrir on ne va pas sauter sur le volume pour aussitôt le réduire une fois qu'il s'éloigne, et de ce fait c'est le bordel plus fort pour un bon moment encore même si le calme du ciel est revenu.

Cet état de surdité ambiante perdure même des mois par habitude, retrouver le véritable calme social des lieux après un arrêt des nuisances aérienne est désormais une affaire de plusieurs mois voir années de restauration du savoir vivre ensemble, ces nuisances ont installé un conditionnement qui conduit à se couper des paysages sonores, on l'a constaté pendant le confinement, on a même constaté que des oiseauxau chant faible (caractéristique des endémiques) n'exploitaient pas l'opportunité temporaire de chanter le matin par beau temp tellement ils ont été habitués à l'indisponibilité du paysage sonore occupé par les hélicos.

Explication: LES HORAIRES, ENJEU MAJEUR.

La question des horaires est centrale (le seul moyen de partager sans éliminer l'activité touristique source de nuisances)

Compte tenu que généralement le temps se dégrade en après midi, on peut considérer qu'à 10H du matin est déjà consommé la moitié du temps disponible pour fréquenter la nature.
CILAOS a une sensibilité qui est différente d'une banale zone rurale de bordure d'aéroport, c'est un lieu de visite en attente de calme, voir lieu de soin, et même de quête spirituelle.
Notez que Cilaos est signataire de la charte Romain Jacob (l'accès à la nature est un soin, parfois le seul efficace, pour des autistes par exemple, personnes déprimées ou fortement fatiguables) qui se rendaient ou vivaient à Cilaos pour se soigner, c'est aussi un lieu de survie d'une faune endémique (certains oiseaux, le chakouat particulièrement, ont besoin d'un silence important pour que leur chant porte assez, ces oiseaux sont absents des zones bruyantes, même si la nature est intacte pour le reste)

Si cette demande de respect horaire abouti, ça ne sera pas l'idéal mais permettrait en nous organisant avoir des moments pour aller dans la nature...
La difficulté de passer les heures de vacarme aérien est réduite fermé dans une maison, et à l'écart des lieux ciblés par ces survols, sous réserve d'une limite à l'intensité sonore. L'hélicoptère le plus problématique (le pire), est le H130 d'Airbus, l'ULM le pire l'autogire (qui ne doit pas voler à Cilaos aussi par manque de capacité de dégagement en cas de panne moteur), et l'avion de type cessna p172 (échappement libre).

De façon générale, les aéronefs les pires sont ceux qui ont des hélices qui travaillent en flot turbulent: hélice dans le sillage de la cabine (autogire, et aéronefs de type push-pull), et hélice dans le sillage de son carénage (H130). Certains aéronefs sont catastrophiques par la motorisation (le PA28, le Cessa P172, les ULM de type "Alpha Trainer". Souvent, quasi toujours à la Réunion, les ULM et tout aéronef dont le pas d'hélice n'est pas variables sont ultra-bruyants, et d'autant plus qu'ils volent très haut par manque de densité de l'air. Comme l'hélice doit être ajustée pour la puissance au décollage, l'insonorisation, le régime moteur, ne sont pas adapté au manque de densité de l'air (et tout s'aggrave quand il fait plus chaud et plus humide, donc tard en matinée et en volant plus haut).

De ce fait: voler plus haut ne réduit pas tant que ça la nuisance et l'étale plus.
Voler plus tard augmente encore la nuisance.

Après avoir délibéré dans des réunions de travail avec la DGAC, préfets et autres de tous ses aspects et de l'importance d'au moins, au minimum, retourner à des horaires seulement matinals (mais pas trop, réveiller les gens n'est pas acceptable, alors que ça commence à 6H du matin même le dimanche...), après la visite d'organismes tel que l'ACNUSA et la STAC, ON N'AVANCE PAS, les position restent campée sur des routes aériennes sans considération horaire...
 Les mesures qui sont prises sont simplement d'optimiser des trajectoires en respectant la réglementation et en calmant les plaintes LOCALEMENT pour quelques zones habitées en repoussant la route aérienne d'un autre coté qui va chier sur de la nature ou sur d'autres habitants (ce qui du coup a déplacé les nuisances sur la nature, ou d'un coté à l'autre d'un cirque, ce qui donne une foire).

Beaucoup sont choqués par le trafic ahurissant de la matinée, parfois à 15 survols par heure durant plusieures heures: il faut "se fairte une raison", ou bien attendre que ça passe, ne pas sortir et tout fermer (oui, c'est une corvée de faire le jardin à cette heure à moins de faire un coup de sulfateuse, du rotofil ou de souffle-feuille avec le casque anti-bruit, ou encore de la pelleteuse ou du concasseur).
 Quant au Parc National, c'est le concentrateur de trajets de visite qui a le plus d'aéronefs simultanément en vol, bien plus que les pistes d'approche des aéroports de l'île, dans des espaces réduit, les cirques ne font qu'à peine 10km de diamètre.





Non! c'est pas tout le monde qui s'en fout!

On peut croire cela quand ceux que ça dérange trop ont fuit et qu'il ne reste sur place que ceux qui s'en foutent!

On peut croire cela quand la population locale "se fait une raison"!


Demandez vous comment agir dans un pays où l'on a peur (à tort ou à raison) d'afficher son opinion, dans un pays où tout le monde se connait mais dont on ne sait pas qui et quoi profite à qui et quoi... etc, avec une angoisse (endémique, historique) de perdre la protection des figures de pouvoir, très peur de fâcher, et dans l'idée de la "fatalité".
La population a souvent aussi d'autres urgences, et on peut le dire. Le problème "nous passe au dessus de la tête"...
Les hélicoptères ont de plus une bonne renomnée "avec tous les services qu'ils ont rendu" on supporte tout, on leur pardonne tout, alors que ça a bien changé et dérivé à un usage abusif et abus de pouvoir (les compagnies surfent sur la peur de manquer de leurs services en cas de catastrophe). C'est pourquoi les signataires sont surtout les touristes et non les habitants (à moins d'une surprise...) Pour les habitants qui vivent du tourisme, n'oubliez pas que ce sont vos clients...

Le coût social du bruit est évalué à 147 milliards d'euros par an en France selon l'ADEM, soit 2100 euros/français en moyenne. seulement 2 heures de bruit aérien qui domine quasiment toute la nature, jardins et espace de vie en extérieur, 300 jours par an... ce n'est pas rien tant bien même on se fait une raison de supporter et qu'on est exposé (c'est l'équivalent de l'urbanisation d'un site qui ne devrait pas l'être, c'est comme si on ajoutait le passage de milliers de voitures passant à proximité de partout: un hélico = 30 voiture à 30 mètres, même intensité sonore, un passage d'hélico = le temps que passent 30 voitures, alors 50 survols = 1500 voitures, de quoi "urbaniser" toute cette nature, même celle au loin... plusieures heures, chaque jour)

Les touristes qui aiment le calme ou en ont besoin disparaissent tout simplement comme certains oiseaux avec cette pollution sonore, et alors l'usage des lieux adapté disparait avec eux, L'exemple vient d'en haut, l'ambiance a changé, "Ce n'est plus CILAOS" disent beaucoup de nostalgiques... et c'est après tout ça installé sur le laxisme ambiant, qu'on admet, comme si c'était une fatalité "c'est bruyant car c'est une zone touristique ici"....
 
IL EST TEMPS DE SORTIR DE CETTE TORPEUR SOCIALE.




POUR CEUX QUI ONT (encore) LE TEMPS DE CREUSER,


La question du bon choix des horaires est fortement contre-intuitive à quoi bon demander que ça soit calme au moment où ça tend plutôt à être DÉJÀ calme?!

Préserver ce qui est menacé par un "toujours plus" est l'urgence première car l'activité n'est pas vraiment installée tard et en après midi. C'est quelques aéronefs retardataires et du manque d'organisation.

MÉTAPHORE: les plantes envahissantes. l'ONF a la même démarche avec les plantes invasives: ils concentrent leur efforts sur les zones qui sont les moins envahies!
C'est tout simplement qu'avec une "énergie" limitée façe à un envahisseur puissant les chances de sucès sont plus grandes là où l'envahisseur n'a pas trop pris pied.
De même si on ne peut plus négocier l'arrêt des survols touristiques (plus personne ne croit cela possible ici, "c'est trop tard"), on peut espérer encore une limitation des horaires POUR SAUVER le calme "préservé", surtout pour le tard en matinée et en après midi qui est en général peu envahie, mais menacée quand même, déjà dérangée assez souvent pour avoir "la peur qu'il fasse beau"...

Au bon vouloir des prestataires, chartes de bonne conduites et autres... ÇA NE FONCTIONNE PAS BIENEn réponse aux plaintes sont évitées (plus ou moins) les zones habitées et en volant plus haut. La pollution sonore est étalée et déplacée sur la nature qui sert de "décheterie acoustique" quand elle n'est pas directement la cible de ces survols, et dans les cirques ça résonne: L'accès au calme à la nature n'est pas rendu, à cause de l'occupation temporelle ALÉATOIRE les moments pour en profiter sont incertains.

Exiger le calme le matin est plus "dangereux":
Si on ne demande pas en meme temps des quotas sévères qui réduiraient très fortement la quantité de survols les survols risqueraient d'être déporté tard et en après midi et ça sera inssuportable tard et en millieu de journée, bloquant encore plus l'accès aux lieux.

Dans l'autre sens, le peu de survols qu'on a tard en matinée et en après midi, reportés sur le matin, ne feraient quasi rien de différence.

Tard et en après midi les conditions météo sont moins bonnes et ça serait encore plus "la pagaille", ce qui augmenterait les nuisances d'un cran (passage en force quand même entre 2 nuages, pilotage violent)
Arreter à 10H du matin est un minimum qui semble jouable sans s'engager dans une lutte à mort contre les prestataires, en leur laissant le meilleur moment pour survoler les lieux (air frais, temps dégagé, organisation plus facile).

Ce n'est pas pleinement satisfaisant de disposer seulement d'une partie de la journée pour restaurer les lieux pollués par ce vacarme aérien, car tant que nous avons une pollution sonore si intense et durable dans un cycle régulier de 24h, au quotidien, même seulement 7 à 10H du matin, c'est 3 heures d'insupportable à gérer, et cela exige de séjourner dans une maison en dur, où à ne pas séjourner sur place pour ne venir qu'à la journée de 10H du matin à fin après-midi, les randonnées départ de grand matin restent polluées.
Être à la maison ou dans un gîte à attendre que l'Apocalypse now s'arrête pour sortir est frustrant. Sortir de bonne heure est une mauvaise expérience qui en dégoûte déjà quelques uns... Une organisation qui permet d'attendre que ça passe et de compter sur des horaires de calme n'est qu'un pis aller pour mener un cycle de vie locale en extérieur exempte de cette violence acoustique une partie de la journée.

Les passages du matin ne devraient pas rester insupportables dans les maisons (le pire des hélicoptères étant le H130T2 qui fait tout vibrer mention spéciale à cette machine d'exception!): que le bruit ne soit pas violent en zone habitée renvoie au pilotage et respect de la réglementation pour le trafic dense du matin, et tendre vers une organisation plus efficace: Passages en groupe, trajectoires à sens unique, trajectoires à optimiser, choix des aéronefs les plus gros pour qu'ils soient moins nombreux (le pire c'est les ULM avec un aéronef de plus pour 1 touriste de plus!, et avec des hélicos de 6 places, ça fait encore 100 fois plus de survols en nombre qu'un avion de ligne, à capacité de transport égal)


création du collectif SLAM le 25/08/2024
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