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dossier-helico
problématique hélico en "bref" (toujours trop long!)
Cilaos
n'est plus qu'un décors à "visiter vite faite en passant", surtout pour
la clientèle en augmentation que sont les touristes des hôtels de plus
de 3 étoiles de l'ouest, qui
prennent l'hélico pour visiter, au dépend d'un tourisme local qui
décline.
Le tourisme s'adapte et se concentre sur le confort et le luxe
concentré sur les grandes structures, court-circuite les structures
locale qui elles vivent une régression, privée de leur attrait
essentiel (le bien être extérieur tout autour d'hébergements simples).
Ce tourisme pressé et friqué est insensible aux nuisances provoqués
dans les lieux qui pour eux sont seulement de passage, Des lieux qu'il
quitterons aussitôt, qu'il ne verrons que quelques minutes à tout
au plus 2 ou 3 heures..
Partout où ces nouveaux touristes passent: c'est
"la foire" et le "parc d'attraction" désormais, et n'a que faire des
valeurs initialement recconues d'un tel lieu qui sert juste à
"s'éclater", à offrir "un grand spectacle", à faire quelque chose
"d'intense" et bruyant, sans la notion de respect des lieux en tant que
patrimoine d'intérêt majeur...
LES CONSÉQUENCES SUR "LE TOURISME"...
- Il est IMPOSSIBLE de découvrir les lieux comme on le ferait
"normallement". CE N'EST PAS UN PARC NATIONAL, ce n'EST PAS un "lieu
qui évoque la vie protégée, loin du bruit et de la fureur du monde
moderne"... On peut croire que ça l'est, mais c'est qu'un fantasme,
qu'on doit réprimer pour se plier aux loi de l'économie qui stipulent que ce lieu est un "gisement à exploiter".
Nous ne vivrez pas ici "une aventure exotique au naturel" ..
C'est juste une FOIRE, un magnifique décords qui est devenu un théâtre
pour manège
à touristes... un lieu préservé dans son aspect visuel, car de cet
aspect visuel dépend sa promotion sur les propectus, mais qui est
urbanisé par le bruit que les touristes venus de la côte et de l'OUEST
"Béton piscine Spa" ramènent ici avec eux...
-Ainsi s'installe un tourisme qui s'adapte au bruit, devenu
irresponsable et insensible à la fragilité de la nature devenue qu'un
simple
défouloir, à la rigueur, un chouette lieu pour exploits sportifs, où
l'on courre
avec les yeux sur la cardio, la musique pop sur les oreilles avec son
casque.. comme un "bourrin". On peut être "bourrin" de la façon que
l'on veut là n'est pas le problème. Mais c'est que ceux qui comptaient
sur le calme n'ont plus qu'à fuir des nuisances que personne veut
considérer et rectifier!
- Un parc National, qui n'a de "Parc National" que le nom, qui ressemble, vu
toutes les tolérances et dérogations faite pour maintenir une économie
dans une configuration où elle provoque un fort impact néfatif sur
l'environnement... à un "Parc Régional"!!!
Naturellement on n'a pas obtenu en son sein "la quiétude, dans les cirques,
pitons et remparts" qui aurait fait toute la différence et apporté la
clientèle inféodée aux parc nationaux, qui compte s'investir seulement
dans des lieux où est garantie la préservation de la nature et
l'authenticité. La notoriété des labels "Parc National" et "Unesco",
promesse non tenue, est érodée, et même, ça ne vaut plus rien à un point que cette trahison de chartes et labels est vécu
comme une opération de marketing et un signe de corruption locale.
Le Parc paraît du coup inutile, n'apportant pas sur le seul plan
qui "compte", l'économie, la clientèle prévue. Pire même, on le
considère gênant, car préserver la nature est contraignant dans cette
logique de faire de l'île un "Parc de loisir grandeur nature". Ainsi
alors la
Région veut le "virer"... pour en faire un Parc Régional!!!
Vous qui étiez fasciné par le mystère et le caractère retiré d'une
île sauvage pourvue d'une nature vierge, au peuple acceuillant, perdue
en plein océan, vous qui alliez à la Réunion randonner, voir la nature,
sortir "du
béton de la côte", vous qui alliez vivre une "aventure exotique au
naturel" avec
la "sécurité sanitaire", veniez découvrir un des 30 points chauds de la
biodiversité mondiale... vous savez maintenant à quoi vous en tenir si
cette tendance ne s'inverse pas: quitter les lieux, sinon les défendre
si
vous y tenez et espérer y vivre une tranche de vie, ne serait ce qu'en
relayant cette alerte et en vous
faisant entendre.
CE N'EST QUE LE DÉBUT DANS CETTE LOGIQUE
Seulement une minorité de touristes font "l'incontournable survol de l'île", les autres subissent et se résignent à l'impact d'une minorité, sous fond de propagande le justifiant par la nécéssité économique....