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observations au jour le jour
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Survol de l'île de la Réunion,
Sur LE CIRQUE DE CILAOS,
protocole d'évaluation de la nuisance occasionnée.


Équivalence en ressenti dans le contexte d'une recherche de "lieu protégé, loin du bruit et de la fureur du monde moderne"

RESSENTI ASSOCIÉ (personnes en recherche de calme, intérogées dans les sentiers)

1: les aéronefs sont rares, c'est une curiosité amusante.

2: les aéronefs sont banals, mais ça n'est pas une gêne, à aucun moment de la journée

3: ça commence à être chiant par moment mais il n'y a pas de quoi en faire "un fromage": il ne faudrait pas que ça soit tous les jours

------------------- SEUIL DE GÊNE ET DE CONDITIONNEMENT À NE PLUS ENTENDRE ---------
ATTENTION --- difficulté à ce niveau lors des enquêtes: il était en effet très curieux que la population de La Rivière, St Louis, 3 bassins, et toute nouvelle "impactée" réagisse à partir de 4 passages d'hélicoptères le matin, alors que celle de CILAOS ne réagit pas à 10 fois plus, qui de surcroît sont bien plus sonores (conditionnement et habitude + "se faire une raison")


4: Il faut éviter de se trouver dehors à un moment du début de la matinée, "mais il suffit d'attendre calfeutré chez soi que ça passe" (CONDITION CONJURATOIRE OBTENUE MATÉRIELLEMENT "pouvoir se fermer" !!!). Ce niveau, au quotidien incite fortement à s'équiper contre les nuisances sonores (isolation phonique, case en dur, avoir des fenêtres et pas seulement des volets): l'habitat traditionel est remis en question.


5: il ne faut plus compter sur la matinée pour trouver du calme où que ce soit: c'est mort pour une randonnée ou activité d'extérieur "en paix": le matin on vit en Cilaos comme dans un parc d'attraction, une foire, ou un lieu urbain: un autre tourisme s'installe où l'accès à la nature est plutôt du sport (recherche de la performance), un exploit (faire le Piton des Neiges) ou une visite de curiosité (on y va juste pour accéder à une destination)..

6: il ne faut pas compter sur une sortie dans la nature en de tels lieux, même l'après midi on n'a pas la paix.


détails
1,2,3,4,5,
--- seuil dangereux pour des personnes en thérapie-- précision.


Équivalence en QUANTIFICATION dans le contexte observé généralement ici à Cilaos.

1: moins de 4 par jour
2: entre 8 et 10 par jour, espacés, isolés, beaucoup de temps entre chaque, trajectoires optimisées, pilotage "délicat".
3: entre 10 et 15 par jours, mais souvent ensemble ou à quelques minutes entre chaque, sans précautions de la part des pilotes.
4:
entre 10 et 30 par jour, isolés, ou en groupes, mais concentrés sur les 2 premières heures de la matinée, continuité dans la nuisance sonore plus de 30mn (passages à moins de 20mn d'intervalle au moins une fois)
5: entre 15 à 80 par jours (habituellement 20), isolés ou en groupes, mais encore concentrés sur la matinée (généralement de 7 ou 6h du matin jusqu'à 10h30 11h)
6: continuation sur l'après midi à une fréquence qui dépasse 2 par heure plus d'une heure de suite.

détails
1,2,3,4,5,
--- seuil dangereux pour des personnes en thérapie-- précision.

Équivalence en fréquence de passage + durée individuelle de passage

1: moins d'un passage par heure et moins de 2mn30 de durée de bruit par passage
2: entre 1 et 3 par heure, mais pas toutes les heures, et pas de passages prolongés.
3: idem, mais en plus, certains aéronefs mettent du temps à passer où couvrent n'importe quel autre bruit ambiant même en ville, même case fermée.
4: 3 à 10 par heure sur moins de 2h, et avant 9h du matin.
5: 3 à 10 par heure, sur plus de 2h, (répétitions
donnant impression de continuité de nuisance), donné aussi si plus d'une demi heure après 9h du matin.
6: 3 à 10 par heure,
(répétitions donnant impression de continuité de nuisance) même si c'était calme le matin, constaté après 11h en été (venue précoce des nuages de début novembre à fin mars) et 12h en hiver

 
Décision de franchissement des seuils.


1 à 2: Quantification: plus de 4 passages.

2 à 3: il a fallu à un moment donné fermer la fenêtre "le temps que ça passe" (quelques minutes), il a fallu à un moment donné, arrêter ce que l'on faisait (une conversation d'une pièce à l'autre, un exercice de concentration mentale...) si il y avait besoin de calme, mais cela n'a duré que quelques minutes dans la journée entière.

-------- seuil de défense psychologique;  pour supporter il a fallut "se faire une raison"...

3 à 4: il a fallu renoncer à une activité telle que "sortir le matin", "faire la jardin", "aérer la case"... mais cela ne se produisant qu'avant 9h du matin, il reste "du bon" pour en profiter ensuite.

4 à 5... idem, Mais le retour au calme s'est produit tard, ou a été gâché par un retour marqué de nuisances sonores (nouvelle période de survol répétés à quelques minutes d'intervalles), pour des activités qui ont besoin de commencer tôt et qui durent longtemps tel une randonnée pour aller loin, c'est compromis ou le ressenti d'une randonnée commencée tard a été encore gâché.

5 à 6: la dernière occasion de trouver un équilibre par la quiétude et le calme a été retirée après avoir pourtant renoncer à chercher le calme dans la matinée, car trop de dérangement dans l'après midi. quantification: plus de 4 aéronefs, et plus de 3 par heure en concentration l'après midi, ou alors un seul aéronfs qui a prolongé ses passages au point de tripler son impact (par exemple avion qui tourne en rond: plus de 9mn de nuisance sonore perturbant le calme en forêt)




détails des seuils.
1,2,3,4,5,
--- seuil dangereux pour des personnes en thérapie-- précision.


Résumé du contexte vécu entre les seuils.

1 pas de gêne
calme: les passages sont brefs, isolés, (durant moins de 3mn) et espacés de 1h30 ou plus.
la rareté des passages d'aéronefs (travail en élingue, sauvetage, transport occasionnel d'habitants) font de ces passages "une animation", une "curiosité"..

2
pas de gêne réele mais on remarque présence aéronefs de temps à autres: c'est largement banal.
 8 à 10 cumul, passages brefs durant moins de 3mn, et espacé de 30mn à 1h, non systématiquement (pas de répétition de passage régulière).
 
3 gêne avérée pouvant gâcher un ressenti:
"gêne occasionnelle mais significative"
SEUIL DU REFOULEMENT PSYCHOLOGIQUE (les gens interposent des pensées pour éviter de ressentir)

Il commence à y avoir assez de passages d'aéronefs pour que ça soit CHIANT par moment, mais ça reste occasionel, n'impose pas pour autant de fermer les fenêtres ou d'arrêter de compter sur les lieux un moment de la journée au quotidien.
DANS LA QUOTIDIEN DE VIE il devient problématique que ce niveau soit atteint plusieurs jours consécutifs. le caractère occasionelle "que ce soit chiant à certains moment" devient alors quotidien et se reporte à "c'est chiant, et c'est tous les jours".

À ce niveau au moins un de ces aéronefs a obligé à attendre que ça passe, pour peu qu'il y est plusieurs passages dans la journée, on commence à ressentir une répétition, quand la fréquence atteint 2/h PLUSIEURS FOIS DE SUITE.

On constate la présence de passages* prolongés occasionnels durée plus que 3mn 3mn< mais avec un cumul journalier qui reste inférieur à 30mn,

On constate que même si il y a peu eu de passage au moins 1 a été "insistant" au point d'être CHIANT..

Si les passages sont brefs et pas sonores, la Fréquence de passage devient sensible: ressenti émergent de répétition: plusieurs fois succession de passage 2 fois par heure (4 en 2h de temps)


 la journée du 14 juillet 2016 après, en 2h30 de temps, 3 passages d'hélicoptère en flapping + 1 EC 130 B4 avec hurlement rotor de queue au delà de 9h30 a créer des difficulté de notation.


Examiner la pénalité à donner Si PEU DE PASSAGES (entre 1 et 2 par heure) mais avec plusieurs fois des erreurs de pilotages provoquant un bruit anormal, passages bas ou flapping TRIPLANT l'impact des passages (durée augmentée ou bruit augmenté): le classement en niveau 5 pourrait être attribué même pour un petit nombre de survols, si cela se répète plus d'une fois au delà de 9h30.


4 sacrifice de la jouissance des lieux moins de 2h: MAIS BIEN privation d'une tranche horaire: il faut s'organiser pour éviter un moment de la journée: dans le quotidien, une tranche horaire est déjà "plombée", ce n'est même plus la peine de compter sur le début de matinée: trop grande fréquence de passage trop longtemps: entre 30mn et 2h de temps, cela peut être carrément énervant si on a besoin de calme: soit par "misophonie", soit par besoin d'entendre des sons faibles, soit pas besoin de ressourcement... Toute activité extérieure se reposant sur la quiétude et le calme d'un site rural ou naturel est rationnée alors par l'évitement d'une tranche horaire significative.

présence de répétition de passages concentré sur 2h ou moins, ou plus d'une demi heure "en continu",  calme après 9h30 matin hiver, 8h30 matin été si début 6h (novembre-mars), le non respect de cette tranche horaire brise la quiétude de la matinée restante, et même si la gêne est faible en absolu, sa prolongation entraîne un passage au niveau 5

5
sacrifice de la quiétude durant la matinée, randonnée à l'écoute de la nature compromise >2h de ressenti comme le niveau précédent, mais s'étalant au delà de 2h depuis "le début", ou empiétant sur la seconde partie de la matinée (9h à 12h).

ce n'est même plus la peine de compter sur la matinée entière et quand le calme revient enfin, il est trop tard pour engager une véritable randonnée..
HABITUELLEMENT présence de répétition de passages >3 h concentré >2h mais calme l'après midi.

Niveau 5: il est donné aussi pour un jour où, bien que ça été calme une bonne partie de la matinée, ça a commencé tard et il y a eu nuisance sonore insistante entre 9h30 et 11- 12h, par ce que cela impacte une activité extérieure alors engagée en matinée.

Difficultés et ambiguïtés entre niveau 3 et niveau 4 aggravé en niveau 5: la gêne est fréquente,mais pas continue: ressentie sur le présent plutôt de niveau 3... mais plusieurs fois des passages se trouvent étalé à la fois sur plus de 3minutes en continu (donc "insistants" ou redoublés par répétition) et sur une tranche horaire empiétant sur l'après 9h.
En raison su sacrifice de la quiétude, de l'insécurité de se trouver dans une situation bruyante et dérangeante, même si la quantité globale de bruit reste faible, on donne le niveau 5, par ce que dans cette situation, on n'a pas pu compter sur la matinée pour être en paix, cela a même une composante dangereuse quand il s'agit de faire quelque chose qui a besoin de calme pour la santé ou une passion liée à la nature. (marche consciente, méditation, relaxation, ressourcement, randonnée ornithologique, travail de ressenti corporel avec des personnes autistes ou psychotiques qui risquent des décompensation alors en cas d'agression lors de ces moments "d'ouverture" au ressentis)

6
sacrifice journée, récupération par le calme et la quiétude impossible dans toute la journée.
étalement de nuisance niveau 3 ou 4 selon l'ambiguïté décrite ci dessus, ou tout simplement prolongation d'une nuisance de niveau 4 au delà de 12h en hiver et 11h en été
si début 6h (novembre-mars): la journée est irrémediablement gâché: il n'y a plus de ressenti de quiétude et il devient difficile de trouver un moment calme de TOUTE la journée sans être dérangé..

Le niveau 6 n'est pas déclaré si le niveau 4 ou 5 a été atteint, mais que les passages au delà de 9h30 ou 12h ont été
- moins de 3mn de durée pour chacun des passages (ou pas de passage traînant en longueur)
- toujours espacés de plus de 30mn
- moins de 4 passages supplémentaires en cumul à la fin de la journée
- à condition que l'après midi était bien dégagée et non pas mi-couvert avec les remparts dans les nuages (en été surtout).

passages, un passage isolé est inférieur en durée à 3mn: si le passage est prolongé (ULM, Avion, ou hélicoptère s'attardant), tout supplément de 2mn est considéré comme un passage supplémentaire.

Groupement de passages: si une escadrille d'appareils parvient à passer en cumulant ensembles moins de 3mn d'émission sonore... le groupe d'aéronefs est compté comme un seul passage, sauf si la nuisance sonore excède 75 dB environ multiplicateur par 3 (dépasse le bruit de la proximité de circulation routière
"gêne occasionnelle mais significative").

En cas de passages prolongé, il y a gêne insistante
"gêne occasionnelle mais significative": ce n'est plus le nombre de passage qui compte alors, mais la durée cumulée, même si ça ne s'est produit qu'une fois par journée. (passage directement au niveau 3 si c'était calme tout le reste du temps) et au niveau 6 si la matinée était déjà classée niveau 4 ou 5 (par l'ajout de passage prolongé au moins une fois par demi-journée-restante)


niveau sonore: sans importance à CILAOS en dessous de 75 décibels pour ce type d'évaluation: la gêne est là des que le son  est là avec une émergence significative (+6dB pour une raie spectrale isolée) et trouble le calme de la nature de longues minutes, ce qui est le cas pour tout aéronef utilisant son moteur.

Peuvent être en dessous d'un tel seuil, avions ou ULM en descente moteur coupé, ou au ralenti, assez hauts pour traverser le cirque sans remettre de puissance.

niveau sonore fort: plus de 75 dB: un passage supérieur au bruit d'un véhicule à proximité: est compté comme 3 passages: cela fait qu'un seul passage aussi bruyant par heure entraîne un classement en niveau 3 "gêne occasionnelle mais significative"

niveau 3 "gêne occasionnelle mais significative" si moins de 3mn > 75 dB même une seule fois
niveau 3 "gêne occasionnelle mais significative" Si moins de 75dB mais plus que 6dB émergence d'une raie spectrale en millieu naturel, plus que 3mn.

si niveau 3 observé l'après midi par dessus matin de niveau supérieur (4 ou 5) --> passage directement au niveau 6:
Par exemple si matin de niveau 4 et après midi comme le niveau 3, la journée sera classée
niveau 6:

--- seuil dangereux pour des personnes en thérapie-- précision.



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